Transmission aéroportée du SARS-CoV-2 : l’importance du port du masque et de locaux bien ventilés

Source : Réalités Biomédicales
Il s’agit de la première étude en vie réelle sur la transmission aéroportée du SARS-CoV-2, c’est-à-dire sur une potentielle contamination par le coronavirus porté par l’air ambiant. Ces travaux ont été conduits en février et mars dans deux hôpitaux de Wuhan, foyer de l’épidémie de Covid-19 en Chine, ainsi que dans des lieux fréquentés par le public. Elle a consisté à mesurer les concentrations du matériel génétique viral (et non déterminer l’infectiosité du virus) dans des prélèvements d’air et sur des surfaces.
Les virologues de l’université de Wuhan ont utilisé une technique PCR (droplet digital PCR ou ddPCR) adaptée à la quantification de copies du matériel génétique (ARN) du coronavirus dans des gouttelettes.
Publiée le 27 avril dans la revue Nature, cette étude a consisté à évaluer la concentration d’ARN du SARS-CoV-2 dans 30 sites différents, en l’occurrence dans des endroits fréquentés à l’hôpital par les équipes soignantes ou les patients, ainsi que des zones empruntées par la population générale. Les deux hôpitaux dans lesquels cette étude a été menée sont l’hôpital Renmin réservé aux patients atteints d’une forme sévère de Covid-19 et au Wuchang Fangcang Field Hospital (hôpital de terrain construit à l’emplacement de centres d’exposition et d’installations sportives) qui a accueilli des patients placés en quarantaine et présentant une forme modérée de la maladie.
Les prélèvements ont été effectués des endroits fréquentés par les patients (notamment unités de soins intensifs, unités de soins cardiologiques de l’hôpital Renmin, toilettes mobiles) ; des lieux exclusivement réservés au personnel médical ; des emplacements ouverts au public.Lire la suite

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