Source : Consortium News, Scott Ritter, 27-11-2019
Selon Scott Ritter, les accusations du lanceur d’alerte a ouvert une fenêtre sur la politisation de la communauté du renseignement et l’instrumentalisation correspondante des institutions de la sécurité nationale.
Le lanceur d’alerte. Une figure très controversée, dont les actions, qui se sont illustrées par un rapport de 11 pages soumis à l’inspecteur général de la communauté du renseignement (ICIG) le 12 août, dénonçant des actes répréhensibles de la part du président des États-Unis, ont déclenché un processus de destitution en cours visant Donald Trump qui a divisé le corps politique américain comme aucun autre problème de l’époque actuelle.
Son identité a été dissimulée sous un linceul d’anonymat qui s’est avéré grotesque, étant donné que son nom est connu de la sphère des responsables de la sécurité nationale basés à Washington, dans les rangs desquels il continue à officier. Alors que Trump demande publiquement que l’identité du lanceur d’alerte soit révélée, les grands médias ont joué la charte de la confidentialité, et le Congrès continue de prétendre que son identité est un secret légitime de la sécurité nationale, même si plusieurs publications en ligne l’ont imprimé, avec une longue piste documentaire suffisante pour corroborer que l’homme identifié est en fait le lanceur d’alerte insaisissable.
Il n’y a aucune raison légitime pour que l’identité du dénonciateur demeure secrète. Le président démocrate de la Commission des renseignements de la Chambre des représentants, le représentant Adam Schiff (Démocrate – Californie), a fait mention de protections légales qui n’existent tout simplement pas alors qu’il utilise son autorité de président pour interdire toute enquête de ses collègues républicains visant à obtenir des informations sur l’identité du lanceur d’alerte. « Le lanceur d’alerte a un droit, un droit statutaire, à l’anonymat », a récemment déclaré M. Schiff lors d’un récent témoignage lié à une procédure de destitution. Et pourtant, le Washington Post, qui n’est pas un ami de Trump, a été contraint d’attribuer à la déclaration de Schiff trois « Pinocchios », sur une échelle de quatre, en rejetant la déclaration comme étant sans fondement.Lire la suite
Source