Accord sur le nucléaire iranien : la Chine pourrait renforcer son soutien après le retrait de Trump. Par Nicolai Due-Gundersen

Source : Lobe Log, Nicolai Due-Gundersen, 19-07-2019
Xi Jinping et Hassan Rouhani
par Nicolai Due-Gundersen
Le retrait de Donald Trump de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015 (Plan d’action global conjoint PAGC ou JCPOA depuis 2018) ne devrait pas être une surprise. L’abandon d’un cadre dont l’élaboration a pris des années correspond au modus operandi confus de Trump, celui qui consiste à mettre fin à l’activité américaine à l’étranger (puis à changer d’avis). Plusieurs mois plus tard, il a annoncé un retrait américain de la Syrie et a laissé entendre que le Moyen-Orient n’était pas le problème des USA. Utilisant Twitter comme canal diplomatique, Trump a demandé de façon rhétorique : « Les États-Unis veulent-ils être le gendarme du Moyen-Orient, gaspillant pour RIEN des vies précieuses et des milliards de dollars pour protéger d’autres gens qui, dans la grande majorité des cas, n’en éprouvent aucune reconnaissance ? Est-ce que nous voulons rester là-bas indéfiniment ? Il est temps que d’autres se battent enfin… »
[PAGC L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien ou plan d’action conjoint (en anglais : Joint Comprehensive Plan of Action1 ou JCPoA traduit en français par l’International Atomic Energy Agency comme Plan d’action global commun (PAGC); est un accord signé à Vienne, en Autriche, le 14 juillet 2015, par les huit parties suivantes : les pays du P5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni – auxquels s’ajoute l’Allemagne), ainsi que l’Union européenne et l’Iran. Cet accord-cadre a pour but de contrôler le programme nucléaire iranien et de faire lever les sanctions économiques qui touchaient le pays NdT]Lire la suite

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