Source : Forbes, Thomas Fox-Brewster, 16-04-2018
Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a comparu lors d’une audience avec le House Energy and Commerce Committee (Comité à l’énergie et au commerce ) au Rayburn House Office Building le mercredi 11 avril 2018 à Washington, DC. Il n’a pas été malmené au sujet des sociétés de surveillance opérant sur la plate-forme. (Photo par Matt McClain/The Washington Post via Getty Images)
Lorsque Mark Zuckerberg a comparu devant le House Energy and Commerce Committee la semaine dernière à la suite des révélations de Cambridge Analytica, il a essayé de décrire la différence entre « la surveillance et ce que nous faisons ». « La différence est extrêmement claire », a dit un Zuckerberg à l’air nerveux. « Sur Facebook, vous avez le contrôle sur vos informations… les informations que nous collectons, vous pouvez choisir que nous ne les collections pas. »
Mais pas un seul membre du comité n’a bousculé le PDG milliardaire au sujet des sociétés de surveillance qui exploitent les données sur Facebook à des fins lucratives. Forbes a dévoilé un cas qui pourrait les choquer : au cours des cinq dernières années, une société de surveillance secrète fondée par un ancien officier de renseignement israélien a tranquillement construit une énorme base de données de reconnaissance faciale composée de visages acquis sur le réseau social géant, YouTube et d’innombrables autres sites Web. Les militants de la protection de la vie privée sont pertinemment alarmés.
Cette base de données forme le cœur d’un service de reconnaissance faciale appelé Face-Int, qui appartient maintenant au vendeur israélien Verint après qu’il se soit accaparé le créateur du produit, Terrogence, une société de surveillance peu connue, en 2017. Verint et Terrogence sont depuis longtemps des fournisseurs du gouvernement américain, fournissant des technologies d’espionnage de pointe à la NSA, à la marine américaine et à d’innombrables autres agences de renseignement et de sécurité.Lire la suite
Source