Source : Consortium News, 17-09-2018
Une question à l’approche des élections de mi-mandat de novembre, véritable référendum sur le président, est : Donald Trump pourrait-il être une version solo d’Enron ou de Lehman Brothers, quelqu’un qui a « falsifié les comptes » jusqu’à l’implosion ? demande Nomi Prins.
Par Nomi Prins 17 septembre 2018
Il était une fois une société énergétique peu connue appelée Enron. Au cours de ses 16 ans d’existence, elle est passée du statut d’entreprise la plus innovante d’Amérique décernée par Fortune Magazine à celui d’enfant vedette de la tromperie des entreprises américaines. Utilisant une recette classique pour falsifier les comptes, Enron s’est retrouvé en faillite et les personnes impliquées ont été condamnées à des peines de prison. Ses actionnaires ont perdu 74 milliards de dollars au cours des quatre années qui ont précédé sa faillite en 2001.
Il y a dix ans, l’embrasement de la société financière internationale Lehman Brother, mon ancien employeur, s’est avéré beaucoup plus dévastateur, car il a contribué à une série d’événements qui ont déclenché une crise financière mondiale. Dans ce chaos, les Américains y ont perdu environ 12800 milliards de dollars.Lire la suite
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