Emmanuel Macron : La mouche du coche iranien… Par Richard Labévière

Source : Proche & Moyen-Orient, Richard Labévière, 10-06-2019
Beyrouth, 6 juin 2019.
Les dernières commémorations du « Jour-J », que les médias français s’obstinent à nommer « D-Day » (c’est plus chic !), ont été l’occasion de nouveaux échanges entre Donald Trump et les dirigeants européens, notamment à l’égard du dossier nucléaire iranien et de la paix au Proche et Moyen-Orient. Edifiant !
Avant d’y revenir, un mot sur cette étrange commémoration. En effet, on reste confondu par l’absence de Vladimir Poutine à ces cérémonies. Depuis 2014 – date de l’annexion de la Crimée – le président russe, n’est plus invité. Quelque analyse que l’on puisse faire des événements de Crimée, l’Histoire, son héritage et ses leçons n’en demeurent pas moins : durant l’hiver 1942/1943, la bataille de Stalingrad constitue bien le vrai tournant de la Seconde guerre mondiale. Sans l’effort de guerre de l’URSS – qui laissent 27 millions de victimes sur le terrain -, le « Jour-J » aurait certainement connu des lendemains plus funestes.
Mais les actuelles commémorations étant ce qu’elles sont, l’idéologie dominante ne peut que ressasser les poncifs de l’Histoire officielle : « si les Ricains n’étaient pas là, vous seriez tous en Germanie, à parler de je ne sais quoi, à saluer je ne sais qui… » comme chantait Michel Sardou ! Ne parlons pas du général de Gaulle qui refuse de se rendre aux premières commémorations parce qu’il sait mieux que quiconque, que les Etats-Unis avaient préparé un plan secret de « colonisation » de la France. A ce sujet, il est très bénéfique de se reporter au livre définitif de l’historien Eric Branca L’Ami américain1.Lire la suite

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