Présidentielle 2017

[Corée de l’Ouest] Quand les Présidents d’Université appellent leurs étudiants à voter Macron !

Je suis heureux, j’ai trouvé LE grand gagnant de la campagne de propagande de cette présidentielle ! – qui vire de nouveau au flash totalitaire…
Jugez-vous-même : de très nombreux Présidents d’Université ont carrément écrit dans le cadre de leurs fonctions à tous leurs étudiants pour leur enjoindre de ne pas voter Le Pen, voire carrément de voter Macron !
J’en ai trouvé quelques uns, mais comme c’est vraiment important, j’ai besoin de vous.

Pour ceux tentés par le ni-ni : abstention ou vote blanc ?

Plusieurs personnes penchant pour le ni-ni m’ont demandé ce que je pensais de l’alternative pour eux entre l’abstention et du vote blanc, je jette donc quelques lignes sur ce sujet.
Je rappelle que je n’ai pas communiqué ma position. Mais je peux vous communiquer ma consigne de vote : informez-vous, réfléchissez, et enfin votez pour qui vous voudrez (ou abstenez-vous si ça vous chante…) #Liberté 

[Corée de l’Ouest] Réponse d’étudiants à la tribune des directions INSA

En réponse à l’ambiance Corée de l’Ouest où la plupart des présidents d’Université ont utilisé les moyens de leurs Université pour appeler les élèves à voter Macron.
Or accepter ceci, c’est évidemment accepter qu’un jour un Président d’Université appelle à voter Le Pen…
Bravo à ces justes, qui ont su résister dans ce nouveau moment de flash totalitaire.
N.B. ceci n’est évidemment pas une tribune de propagande politique.

« Sortons de ce délire ! Demain, nous appellera-t-on à voter pour Marine Le Pen car elle est moins pire que sa nièce ? », par Jacques Rancière

Quand le système génère l’anti-système, quand la représentation devient le contraire de la démocratie, que reste-t-il ? A quatre jours du second tour, le regard sur cette élection du philosophe Jacques Rancière, auteur d’un livre à paraitre « En quel temps vivons-nous ? » à la Fabrique.

[Refuge] La vision de Ludivine Bantigny

Source : Mediapart, Ludivine Bantigny, 30-04-2017
Christine Angot nous traitera de « salauds » – comme elle l’a fait dans Libération. On aimerait pouvoir lui répondre que les salauds ne sont pas de ce côté. Auprès d’elle, c’est sans doute peine perdue. Mais au-delà, il est possible d’expliquer pourquoi, tout en luttant pied à pied contre le FN, sans relâche et sans concession, ce combat ne passe pas par le vote Macron.