Le Mur : un paysage de rêve autoritaire au nouveau Far West

Source : Consortium News, William deBuys
William deBuys fait un bilan de la catastrophe humanitaire et environnementale du mur frontalier de Trump.
Remplacement de la clôture de la frontière en Californie en 2019 près du poste d’entrée de Tecate. (Douanes et protection des frontières des États-Unis)
Un nouveau Far West a pris racine non loin de Tombstone, en Arizona, connu par beaucoup pour ses reconstitutions faussement historiques du vieil Ouest. Il s’agit d’un long et étroit territoire – un patchwork géographique – qui s’étend vers l’est à travers le Nouveau Mexique et descend le Rio Grande texan jusqu’au Golfe du Mexique. Il s’étend également vers l’ouest à travers des centaines de kilomètres de désert jusqu’en Californie et l’océan Pacifique. Comme l’ancien Far West, celui-ci est sans loi, excepté la loi des armes. Mais ce vieil Ouest était sans loi, faute de gouvernement. Celui-ci est sans loi à cause de lui.
Le département de la sécurité intérieure, sous l’autorité conférée par le Congrès, a déclaré plus de 50 lois fédérales inopérantes le long de certaines sections de la frontière américaine avec le Mexique, pour mieux construire le mur frontalier que Donald Trump a promis à sa « base ». D’innombrables lois étatiques et ordonnances locales ont également été balayées. Comme on pouvait s’y attendre, la loi sur les espèces menacées d’extinction fait partie de celles qui sont tombées. Il en va de même pour le National Historic Preservation Act, le Wilderness Act, les lois limitant la pollution de l’air et de l’eau, et les mesures de protection de la faune, des paysages, des sites sacrés amérindiens, et même des grottes et des fossiles.Lire la suite

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