Gloire au bon roi Boris. Par Maurice Glasman

Source : UnHerd, Maurice Glasman, 20-12-2019
Il a gagné de manière décisive, mais son gouvernement doit offrir quelque chose de plus que le succès électoral et quelques projets d’infrastructure
Maurice Glasman est un pair à vie [membre de la Chambre des Lords, NdT] membre du Parti travailliste et le fondateur du Blue Labour [groupe de pression associé au Parti travailliste qui fait la promotion d’idées conservatrices sur des questions sociales et internationales, notamment l’immigration, la criminalité et l’Union européenne, en rejetant l’économie néolibérale au profit du socialisme de guilde et du corporatisme – Wikipedia, NdT].
Avec un seul lancer de dés, Boris Johnson a brisé l’interrègne du Brexit. Après trois ans d’inertie frénétique, il a résolu l’impasse en transformant la base du Parti conservateur. Ce faisant, il a renouvelé son parti pour une génération et a déchiré le Parti travailliste en son cœur en alignant le Brexit sur le renouveau national et en exposant les divisions de classe au sein du Parti travailliste et en se rangeant du côté des pauvres.
Bien que les conservateurs aient été en tête dans toutes les classes sociales, leur avance dans la classe ouvrière qualifiée et non qualifiée a été particulièrement marquée. Boris n’a pas d’égal au Cabinet. Il n’y a pas d’opposition cohérente, sa majorité est imprenable et tous ses députés ont adhéré à son programme. Ave César. Voici le nouveau roi de la joyeuse Angleterre. Le bon roi Boris.Lire la suite

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