John Kiriakou : À propos de Trump qui veut les champs de pétrole de l’Irak

Source : Consortium News, John Kiriakou, 29-10-2019
Ce que le président a préconisé est l’une des déclarations les plus révélatrices de sa présidence. Cela revient à admettre qu’il est parfaitement prêt à commettre un crime de guerre.

Le président Donald Trump a tenu dimanche une conférence de presse très inhabituelle pour annoncer le succès de l’opération des forces spéciales la veille, qui a entraîné la mort du dirigeant de l’EI Abu Bakr al-Baghdadi. Quand Trump a lu sa déclaration préparée et n’a pas quitté le podium, ma première pensée a été : « Oh, mon Dieu. Combien d’informations secrètes va-t-il divulguer maintenant ? » D’après mon propre avis éclairé, il a relâché beaucoup d’informations en parlant de qui a fait le raid, comment ils l’ont fait, d’où ils l’ont lancé, de quels autres pays étaient impliqués et du fait que des éléments des forces spéciales sont restés sur les lieux pendant deux heures pour recueillir des renseignements de première main. Souvent, ce genre de détails se répand dans les jours et les semaines qui suivent un raid de ce genre. Mais ils ne viennent jamais, jamais, jamais du président lui-même.
Trump a également jubilé de façon inappropriée en disant que Baghdadi « avait couru en gémissant, en pleurant et en criant tout du long » avant de faire exploser un gilet suicide, se tuant lui-même avec trois de ses enfants. Les gémissements, les pleurs et les cris n’étaient probablement pas vrais. Après tout, le raid a eu lieu au milieu de la nuit et Baghdadi s’était enfui dans un tunnel pour tenter d’échapper à l’assaut. Il aurait été impossible de savoir s’il pleurait en bas. Trump a ajouté à propos de Baghdadi : « Il est mort comme un chien. Il est mort comme un lâche. Le monde est maintenant un endroit beaucoup plus sûr. »Lire la suite

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