Il y a un temps pour se rebeller [analogie avec l’Ecclésiaste 3:2 NdT] – Par Chris Hedges

Source : Truthdig, Chris Hedges, 07-10-2019
M. Fish
Le lundi 7 octobre marque le début de ce que le groupe britannique Extinction Rebellion appelle la Rébellion Internationale. Des milliers de personnes occuperont les centres d’une soixantaine de villes à travers le monde, dont Madrid, Amsterdam, Paris et New York. Il s’agit d’occupations non violentes de ponts et de routes qui dureront au moins une semaine. Il s’agit de paralyser le commerce pour forcer les élites dirigeantes à répondre à l’urgence climatique. Pour ma part, je me joindrai au mouvement lundi matin, à Battery Park à New York.
Les manifestations, qui, selon les organisateurs, amèneront probablement des centaines d’arrestations, se dérouleront selon diverses tactiques, y compris le recours à la superglue afin que des militants puisse se coller aux trains, aux métros et aux bâtiments, de même ils établiront des campements temporaires pour perturber la circulation. L’événement new-yorkais débutera lundi à 9h30 par une « marche funèbre » qui partira de Battery Park. Ce même jour à 14 h, les organisateurs implanteront une base au Washington Square Park et l’utiliseront comme espace scénique. Les militants se rassembleront dans le parc puis se disperseront en groupes dans toute la ville afin de mener des actions de protestation. Cette semaine à New York, des perturbations auront lieu à plusieurs endroits, notamment dans le quartier des finances et à la Bourse de New York, à l’Université Columbia et dans d’importantes institutions culturelles. À Chicago, il y aura une tentative d’occupation de l’hôtel de ville et de la Daley Plaza. Les militants londoniens, qui, pendant 10 jours en avril, ont bloqué une grande partie de la ville, amenant un total de 1 000 arrestations, prévoient tenir trois semaines.
« Nous rebeller afin de protéger nos foyers, notre avenir et l’avenir de toute vie sur Terre est notre devoir sacré », écrit Extinction Rebellion. Il ne s’agit pas ici d’une expression hyperbolique. Tous les grands rapports sur le climat l’affirment, il nous reste très peu de temps, en fait, il est peut-être déjà trop tard.Lire la suite

Source