Cônes de lumière et Voyages dans Notre Passé : Mécanique Quantique "classique" et Mécanique Quantique transactionnelle !

Définition du cône de lumière (voir diagrammes de la première vidéo, de suite après la 8ième minute) : Albert Einstein, dans sa conférence sur la relativité restreinte en 1905, définissait le cône de lumière en ces termes : "Si Po est un point (événement) représenté dans l'espace quadridimensionnel des x,y,z,ct , alors l'ensemble des points Pi qui peuvent être reliés par un signal lumineux avec Po sont situés sur le cône s²=0" On désignera par demi-cône antérieur la partie de cette surface telle qu'un rayon lumineux partant de P pourrait atteindre Po. On désignera par demi-cône postérieur la partie de cette surface telle qu'un rayon lumineux partant de Po pourrait atteindre P ------------------------------------------------- Rappels synthétiques de certains prérequis : En physique "moderne", l'espace-temps est une représentation mathématique de l'espace et du temps comme deux notions inséparables et qui s'influençant l'une l'autre. 1/ Avec Newton, nous avions un espace euclidien "absolu" (trivectoriel) où s'écoulait un temps "absolu", avec une vitesse de la lumière infinie 2/ Avec Einstein, pas de référentiel absolu : Einstein abandonne la notion d'éther qui était le "support" supposé de ce référentiel absolu en Relativité Restreinte RR (dite restreinte, car on utilise obligatoirement des référentiels inertiels) - on ne tient pas compte de la GRAVITATION (MASSES)
vitesse de la lumière constante et identique quel que soit le référentiel inertiel il s'en suit un Espace-Temps dit "plat" avec son cône de lumière correspondant (voir première vidéo) Modélisation mathématique (formalisme) : Avec la représentation quadrivectorielle d'Einstein proposée en 1905 (3 variables d'espace "libres" et une variable de temps "orientée" du passé au futur), Minkowski en 1908, propose un espace-temps (dit espace-temps « plat ») sans courbure (voir première vidéo) 3/ en Relativité Générale RG : - on tient compte de la GRAVITATION (MASSES) -,intervient alors le principe d'équivalence, entre accélération & gravité - l'Espace-Temps est alors dit "courbé" avec un cône de lumière (voir première vidéo) qui s'adapte à cette "courbure" EN CHAQUE POINT DE L'ESPACE-TEMPS Modélisation mathématique (formalisme) : La RG introduit un espace-temps toujours quadridimensionnel mais non euclidien. Il s'agit en effet d'un espace-temps de Riemann (le grand spécialiste des géométries non euclidiennes), qui se distingue de l'espace-temps de Minkowski (dit espace-temps « plat ») par la présence d'une courbure Tout cela repose évidemment sur une métrique : qui peut etre vue comme une "généralisation" du théorème de Pythagorre, en beaucoup plus complexe ! (avec Pythagorre on a un espace plat, sans courbure, sans topologie) En résumé, la relativité restreinte RR s'accompagne, comme nous l'avons vu précédemment, d'outils mathématiques, comme le cone de lumière de Minkowski dont la représentation graphique, quelque peu métaphorique, vous est donnée dans la première vidéo qui suit ! Avec la relativité générale RG, les trajectoires s'incurvent ; l'espace de Riemann remplace l'espace de Minkowski et la représentation graphique devient encore davantage métaphorique (voir première vidéo) ! ------------------------------------------------- La MQ transactionnelle, dont nous parle souvent ici-meme LE CHERCHEUR atypique JC Lavau, nous offre dans ses bases formelles (postulats ?) un cas spécifique de remontée dans le temps ! Je n'ai pas la prétention ici de traiter de la Mécanique Quantique transactionnelle de manière exhaustive ; cependant, JC Lavau insiste lourdement avec raison, que la chapelle qui fait la pluie et le beau temps en MQ depuis un peu moins d'une centaine d'années se base surtout sur la réussite d'expériences qui font intervenir des particules individuellement, comme dans l'expérience d'Aspect (avec des photons), ou l'équation de Schrodinger, équation fondamentale de la MQ "ondulatoire", et à un degré moindre, l'expérience des fentes de Young (avec surtout des photons et des électrons) ! Ok, mais ici ce que nous propose la mécanique quantique transactionnelle, dans cette problématique remontée du temps est du meme acabit, c'est à dire ne concerne, a priori pour le moment du moins, que le cheminement d'une seule particule ! Nonobstant, voyons ce que dit la Mécanique quantique transactionnelle : "L'élément principal de cette interprétation est de postuler que l'existence d'un absorbeur est nécessaire à l'émission de toute quantité quantique. Par exemple, afin d'émettre un photon, une source lumineuse doit d'abord émettre une onde (dite « offerte » et notée | ?>). Celle-ci est ensuite absorbée par un détecteur (une cellule photosensible, un mur ou un œil), qui émettra une onde de réponse (dite « de confirmation », voyageant en sens inverse du temps et notée /< ?|) qui sera à son tour absorbée par la source lumineuse. Cette onde de confirmation assure à la source qu'elle peut émettre un photon : c'est en raison de cet échange qu'on appelle cette interprétation transactionnelle. Autrement dit, un canon quantique ne pourrait jamais faire feu d'un cantaloup quantique, à moins qu'un réceptacle quelconque ne lui en ait préalablement donné l'autorisation. L'interprétation transactionnelle a l'avantage que les symboles du formalisme mathématique | ?> et < ?| possèdent une signification physique concrète (l'onde offerte et l'onde de confirmation), ce qui n'est pas le cas pour la majorité des autres interprétations. En contrepartie, ce qui est particulièrement déstabilisant dans l'interprétation transactionnelle, c'est que l'onde de confirmation (qui remonte le temps) parvient à la source exactement au moment où l'onde offerte et le photon sont émis. Bien sûr, a priori, cela peut sembler contraire à la chaîne causale que l'on imagine et qui est : onde offerte -› onde de confirmation -› émission d'un photon. Par contre, lorsque l'on réussit à s'abstraire du raisonnement classique, il devient logique que l'onde de confirmation puisse remonter le temps sans causer de paradoxe." Ce qu'en dit WIKIPEDIA : "L'interprétation transactionnelle de la mécanique quantique (transactional interpretation of quantum mechanics : TIQM) est une interprétation peu commune de la mécanique quantique qui décrit les interactions quantiques sous la forme d'une onde stationnaire formée par la combinaison d'une onde précédant la particule (en avance dans le temps) et d'une onde suivant la particule (en retard dans le temps), elle décrit tout évènement quantique comme étant une « poignée de main » entre l'onde avancée et l'onde retardée. Cette interprétation a été proposée pour la première fois par John G. Cramer en 1986. Il indique que cette façon de voir les choses est plus intuitive, évite le problème philosophique du rôle de l'observateur dans l'interprétation de Copenhague, et résout divers paradoxes quantiques1,2. Cramer utilise l'interprétation transactionnelle dans son cours de mécanique quantique à l'université de Washington à Seattle. L'existence d'ondes avancées et retardées en tant que solutions admissibles aux équations de Maxwell fut déjà proposée par Richard Feynman et John Archibald Wheeler en 1945 voire la théorie de l'absorbeur de Wheeler et Feynman (et sont cités dans l'article original de John Cramer). Cela leur a permis de résoudre le problème de la self énergie de l'électron. Cramer a repris l'idée des deux ondes pour son interprétation transactionnelle de la théorie quantique. Alors que l'équation de Schrödinger ordinaire n'admet pas de solutions avancées, sa version relativiste le permet, et ce sont ces solutions qui sont employées pour l'ITMQ. Supposons une expérience similaire aux fentes de Young où l'on installe deux détecteurs pour déterminer par quelle fente est passée la particule (un photon par exemple) qui a été émise par une source. Selon l'ITMQ, la source émet une onde conventionnelle (retardée) qui avance dans le temps, l'"onde de reconnaissance", quand cette onde atteint les détecteurs, chacun répond avec l'onde avancée, l'"onde de confirmation", qui remonte le temps, en retournant vers la source. Les phases des ondes de reconnaissance et de confirmation sont corrélées de telle manière qu'elles interfèrent positivement pour former une onde de pleine amplitude dans la région de l'espace-temps située entre le moment de l'émission et celui de la détection. À l'inverse, ces ondes s'annulent partout ailleurs dans l'espace-temps (c'est-à-dire avant l'émission et après la détection). La taille de l'interaction entre l'onde de reconnaissance et l'onde de confirmation du détecteur détermine la probabilité avec laquelle la particule frappera un détecteur plutôt que l'autre. Dans cette interprétation, l'effondrement de la fonction d'onde ne se produit pas à un moment bien particulier mais est atemporel et se produit tout au long de la translation, c'est-à-dire la zone d'espace-temps où les ondes de reconnaissance et de confirmation interagissent. Les ondes sont vues comme physiquement réelles, et ne sont pas seulement un dispositif mathématique destiné à être en accord avec les connaissances de l'observateur, comme c'est le cas pour l'interprétation de Copenhague. John Cramer a expliqué que l'interprétation transactionnelle est conforme aux résultats de l'expérience de Marlan Scully, alors que l'interprétation de Copenhague et l'interprétation des mondes multiples ne le sont pas." ------------------------------------------------- Je souhaite donc un débat fécond qui pourrait nous faire réfléchir sur la plupart des nouveaux paradigmes induits à la fois par la MQ & les relativités restreintes et générales ! En tout cas, comme disait toujours un de mes collègues à ses élèves : se poser la bonne question, c'est déjà la moitié, au moins, du problème résolu ! les vidéos : A priori, les vidéos 1/ & 4/ sont publiées par des "scientifiques" connaisseurs à la fois de la MQ et de la relativité ; pour les les deux autres, je vous laisse juges ! Qu'en pensez-vous ? 1/ LES FORMES DE L'ESPACE Luminet 2/
Un voyageur du temps arrêté par le FBI ! 3/ 8 PREUVES INCONTESTABLE du VOYAGE dans le TEMPS ! 4/ Voyage dans le temps - 26 - e-penser
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/trou-noir-luminet.jpg

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