De la servitude moderne

Travois, nom masculin invariable désignant un ensemble de deux longs bois attachés à un animal et traînant sur le sol à leur extrémité permettant d'y poser une charge (Ici). Travails, nom masculin pluriel désignant ces machines servant à immobiliser les chevaux ou les bœufs afin de les ferrer ou de les soigner. (Ici exemple pages 38 à 43) Travail venant du grec ancien "travis" signifiant torture ou encore venant du latin "trepalium" désignant un outil de contention permettant de mener les bêtes, le troupeau vers un destin choisi par un autre. A mesure que l'oppression s'étend à tous les secteurs de la vis, le révolte prend l'allure d'une guerre sociale. Les émeutes renaissent et annoncent la révolution à venir. La destruction de la société totalitaire marchande n'est pas une affaire d'opinion. Elle est une nécessité absolue dans un monde que l'on sait condamné. Puisque le pouvoir est partout, c'est partout et tout le temps qu'il faut le combattre. La réinvention du langage (Novlangue), le bouleversement permanent de la quotidienne, la désobéissance et la résistance sont les maîtres mots de la révolte contre l'ordre établi. Mais pour que de cette révolte naisse une révolution, il faut rassembler les subjectivités dans un front commun. C'est à l'unité de toutes les forces révolutionnaires qu'il faut oeuvrer. Cela ne peut se faire qu'à partir de la conscience de nos échecs passés, ni le réformisme stérile, ni la bureaucratie totalitaire ne peuvent être une solution à notre insatisfaction. Il s'agit d'inventer de nouvelles formes d'organisation et de lutte. L'autogestion dans les entreprises et la démocratie directe à l'échelle des communes constituent les bases de cette nouvelle organisation qui doit être anti-hiérarchique dans la forme comme dans le contenu. Le pouvoir n'est pas à conquérir, il est à détruire.
Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/V-vendetta-servitude-moderne.jpg

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