Mes remerciements à Hadding Scott

Prenant connaissance de la version française de mon article du 8 mars 2016 sur le chat qui aurait, en 1936 au Canada, fait exploser la chambre à gaz où l’on prétendait le tuer, l’Américain Hadding Scott a fait une juste observation, dont je le remercie. Il nous rappelle d’abord que le moyen « standard » pour le gazage des animaux domestiques en Amérique du Nord est l’oxyde de carbone (CO) ; puis, il ajoute qu’il ne voit pas comment j’ai pu supposer que le gazage se faisait avec de l’acide cyanhydrique (HCN).A vrai dire, j’avais écrit que la nature du gaz employé « n’était pas spécifiée » et qu’ « il s’agissait fort probablement d’acide cyanhydrique ou cyanure d’hydrogène (HCN) ». Mais Hadding Scott a raison : j’aurais dû rappeler que le gaz habituellement utilisé pour euthanasier les chiens et les chats était l’oxyde de carbone (CO) tandis que le gaz employé pour se débarrasser des renards (dans leurs terriers), des souris et des rats, ainsi que des poux et d’autres insectes avec leurs œufs et larves était le HCN (sous la forme du Zyklon B). Il y a mieux : dans le cas particulier de ce chat assez chanceux pour se tirer d’affaire, ce n’est certainement pas du HCN qui a été employé ; dans une chambre à gaz, le HCN, bien plus foudroyant que le CO, ne lui aurait laissé aucune chance de s’échapper comme il l’a fait.Ainsi que je le disais dès la troisième phrase de mon article, j’ai surtout voulu saisir « l’occasion » qui « se présent[ait] de rappeler le caractère explosif [du HCN] employé parfois pour tuer des nuisibles ou pour exécuter un condamné à mort ». J’ai voulu, une fois de plus, insister sur ce que je tiens pour l’argument le plus dirimant contre le mensonge et le mythe des prétendues « chambres à gaz nazies ». Cet argument peut se résumer dans les termes suivants : les « chambres à gaz nazies » d’Auschwitz et de Birkenau étaient censées fonctionner au HCN, composant essentiel du Zyklon B ; or, ce gaz est à la fois hautement inflammable, hautement explosif et hautement dangereux pour le personnel et pour les environs (je citais là-dessus un document de l’Institut National de Recherche et de Sécurité français datant de 2011) ; il aurait donc été pure folie, pour des chimistes et des constructeurs allemands, d’aller installer de tels abattoirs chimiques dans des bâtiments contenant des fours crématoires (auxquels il fallait des heures pour être portés à 900 degrés) ! Dans le cas du Krema I, la prétendue chambre à gaz jouxte la salle des fours sans même une porte de séparation et, au moment de l’évacuation du gaz, les nappes du mortel gaz cyanhydrique n’auraient pu, à vingt mètres de là, éviter le SS-Revier, c’est-à-dire, l’infirmerie hospitalière réservée aux SS. Je rappelle que, depuis des lustres, je n’ai jamais reçu de réponse à cet argument dont l’idée m’est venue à la fin des années 1970. Le 19 mars 1976, j’avais découvert les plans de tous les crématoires d’Auschwitz et de Birkenau, des plans jusqu’alors soigneusement tenus cachés et qui m’ont révélé la nature parfaitement inoffensive des salles prétendument utilisées, les unes pour le déshabillage des prétendues victimes et les autres pour leur prétendu gazage ; en réalité, il s’agissait de pièces destinées à entreposer les cadavres en attente de leur crémation (parfois avec la distinction entre cadavres non encore en cercueil et cadavres mis en cercueil). Peu auparavant, j’avais découvert le long document de Nuremberg NI-9912 décrivant dans le plus grand détail le Zyklon B et, en particulier, son terrible danger d’explosion (« Explosionsgefahr »).8 avril 2016