Qui finance donc les « no borders » ? Des « anarchistes » à la solde de l’oligarchie

Depuis quelques jours, et notamment depuis l’altercation qui a opposé une famille de Calaisiens et un groupe hétéroclite de migrants et d’activistes politiques (dont certains affiliés au NPA), impossible de ne pas entendre parler, que ce soit via les médias traditionnels ou via l’Internet et les réseaux sociaux, des « no-borders ».
Présentés ici et là comme des activistes issus de plusieurs pays européens qui militent contre la répression croissante des migrants, la libre circulation pour toutes et pour tous ou encore l’ouverture totale des frontières et la fin des contrôles migratoires, ils se donnent pour mission d’assurer la plupart des démarches administratives des dits migrants et vont parfois jusqu’à ouvrir des squats afin de leur assurer un endroit fixe.
Dernière action en date, leur investissement du port de Calais qu’ils ont bloqué pendant plus de trois heures, accompagnés de migrants, et leur tentative de s’embarquer sur un ferry en partance pour le Royaume-Uni, la nouvelle terre sainte pour nombre d’entre eux.

Or, s’il y a bien une chose qui apparaît comme étant claire, c’est que l’argent est bel et bien le nerf de la guerre que mènent ces groupes d’activistes à la nation et à sa souveraineté. Sans argent, point de possibilités d’actions conjointes. Sans possibilités d’actions conjointes, point de battage médiatique et donc aucun relai de ce à quoi ces partisans d’un monde au libéralisme achevé et triomphant participent.
Lorsque nous parlons d’attaque en règle contre la nation, il ne s’agit pas d’une figure de style, mais d’un constat implacable. N’ayons pas peur des mots, et étayons l’affirmation en présentant la statue de Charles de Gaulle taguée, en marge de ces récents événements.

Présentés par Emmanuel Agis, premier adjoint au maire de Calais, comme « des gens de bonne famille qui connaissent le droit sur le bout des ongles pour mieux contourner la loi » et qui utilisent les migrants « pour servir leur cause », il est impossible de ne pas faire le parallèle entre ces groupuscules et les différentes organisations qui partagent les mêmes méthodes et visent en définitive les mêmes buts : on pense notamment aux Femen et aux diverses organisations pseudo anti-racistes.
Les Femen, dont l’influence de Georges Soros et surtout, le financement, a été maintes fois démontré, et dont s’étonnait publiquement la députée UMP de Marseille Valérie Boyer : « Il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site Internet du mouvement, laissant penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées » ...
Il est donc intéressant de constater que si l’on prend la peine de chercher quelles peuvent être les sources de financement de ces « no borders », apparaissent dans la liste aussi bien des organisations européennes que le patronat allemand, ou encore la Rothschild Foundation.

 
Etude de cas avec United for Intercultural Action, un « réseau européen contre le nationalisme, le racisme, le fascisme [on est tentés d’ajouter le cubisme, et peut-être même le bovarysme], et pour soutenir les migrants et les réfugiés ». Réseau « no border » s’il en est… et s’il fallait le démontrer plus avant, voici une capture d’écran de la présentation qu’ils font du mouvement « Calais Migrant Solidarity » sur leur site officiel :

Voici la liste non-exhaustive de leurs principaux donateurs, accessible ici :

  • la Commission européenne
  • le Conseil de l’Europe
  • le Conseil œcuménique des Églises
  • la Rothschild Foundation
  • la Jewish Humanitarian Found
  • l’Open Society de Georges Soros
  • l’OSCE
  • le Patronat et le Gouvernement Fédéral Allemand (Foundation Remembrance, EVZ)
  • le Home Office britannique (département public en charge de l’immigration)

et plus de 550 organisations provenant de toute l’Europe…
Il est donc aisé de conclure que ces groupuscules qui se présentent eux-mêmes comme des « anarchistes, des radicaux d’ultra-gauche, anti-étatiques, partisans de l’indépendance auto-gestionnaire » ne sont en fait que des groupes pilotés par des organisations étatiques à seule fin de créer des situations de conflits au sein des différents pays cibles de leurs actions.
Une fois de plus, nous ne sommes pas confrontés à des citoyens indépendants mais à des citoyens (encore qu’eux-mêmes se définiraient très certainement comme des apatrides…) liés entre eux par des financements plus que douteux – et pour certains, totalement opaques – et dont la trame commune est de servir les intérêts d’une oligarchie, toujours plus prompte à créer puis utiliser des stratégies de la tension.
Kevin Amara
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